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Les tumeurs cérébrales sont la principale cause de décès chez les enfants atteints de cancer. Tous les ans au Canada, environ une centaine de patients pédiatriques reçoivent un diagnostic de médulloblastome, la tumeur la plus répandue chez l’enfant.

Jusqu’à maintenant, poupons et enfants sont traités de la même manière, au moyen de la chirurgie associée à la radiothérapie du cerveau entier et à une chimiothérapie intensive. Malgré ce traitement, entre 30% et 40% des enfants atteints meurent en raison de la tumeur primitive. Parmi les survivants, entre 30% et 40% développent une tumeur récidivante qui entraîne inévitablement la mort dans la quasi-totalité des cas. Beaucoup des autres survivants sont atteints de déficiences neurologiques, intellectuelles et physiques, des séquelles laissées par le traitement sur leurs cerveaux immatures.

Déterminés à changer la façon dont ces enfants sont soignés, des chercheurs du BC Cancer Agency Genome Sciences Centre se sont associés à des cliniciens et à des chercheurs de l’Hôpital pour enfants malades de Toronto et de 46 centres de cancérologie partout dans le monde pour créer un consortium international appelé MAGIC, le Medulloblastoma Advanced Genomics International Consortium (consortium international de la génomique avancée du médulloblastome). Ensemble, ils ont recueilli plus de 1 000 échantillons de médulloblastomes pédiatriques.

À l’aide d’une technologie de pointe, les chercheurs canadiens ont analysé l’ensemble des génomes de tumeurs primitives et de tumeurs récidivantes. Ils ont confirmé non seulement l’existence de quatre sous-groupes moléculaires distincts de médulloblastomes, mais également de sous-ensembles cliniquement significatifs. Ils ont aussi découvert que le profil génétique d’une tumeur récidivante n’a presque rien en commun avec la tumeur primitive d’origine. « Voilà pourquoi les traitements n’ont pas d’effet sur les tumeurs récidivantes », explique le Dr Michael Taylor, neurochirurgien pédiatrique et chercheur à l’Hôpital pour enfants.

La classification des tumeurs permettra aux cliniciens de diagnostiquer et de traiter des patients pédiatriques atteints de médulloblastomes avec une plus grande précision – par exemple, diminuer la radiothérapie pour les enfants atteints d’une tumeur à faible risque pour préserver leur qualité de vie, tout en maintenant les taux de guérison.

Grâce à la détermination de cibles moléculaires spécifiques d’intervention, la recherche pourra aussi contribuer à l’amélioration des essais cliniques et à la mise au point de nouveaux médicaments thérapeutiques adaptés aux patients.

Le Dr Taylor codirige le projet MAGIC avec le Dr Marco Marra, directeur du Genomics Innovation Centre au BC Cancer Agency Genome Sciences Centre (l’un des 10 pôles du Réseau d’innovation génomique financés par Génome Canada au pays) et le Dr David Malkin, oncologue principal de l’Hôpital pour enfants malades.

Comprendre les différences dans la composition génétique de ces tumeurs et l’influence de ces différences sur la réponse au traitement réduira le lourd fardeau de souffrance et de misère des familles dont les enfants ne reçoivent peut-être pas le traitement le plus approprié. Selon les prévisions, ces connaissances devraient faire épargner plus de 25 millions de dollars par année aux différents systèmes de santé du Canada.

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Nicola Katz
Directrice, Communications
Génome Canada
Cell. : 613-297-0267
nkatz@genomecanada.ca

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