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Subventions accordées pour détecter la bactérie E. coli dans les usines de transformation alimentaire

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Génome Alberta est heureux d’annoncer au nom de ses partenaires financiers (Alberta Livestock and Meat Agency, Alberta Innovates Bio Solutions, Génome Canada, Génome Québec, ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation de l’Ontario et ministère des Affaires rurales de l’Ontario) les résultats du concours de financement collectif pour la détection rapide de l’agent pathogène E. coli. Chacun des deux projets retenus recevra 500 000 $ en fonds nouveaux.

Le premier projet subventionné est intitulé « Rapid Sampling and Detection of Shiga toxin producing E. coli (STEC) in Meat » (Prélèvement et détection rapides d’Escherichia coli producteur de Shiga-toxine [ECST] dans la viande) et il est mené par Linda M. Pilarski et Lynn McMullen, chercheuses à l’Université de l’Alberta. Le deuxième projet subventionné est intitulé « Point-of-Need Gene-Based System for Detection of Priority STEC in Beef » (Système pour la détection moléculaire des ECST prioritaires dans le bœuf au point de transformation), et il est mené par Michel G. Bergeron, chercheur de l’Université Laval et du Centre de recherche du CHU de Québec, et Burton W. Blais, de l’Agence canadienne d’inspection des aliments.

Le concours, lancé par les bailleurs de fonds en novembre 2012, a comme principal objectif la mise au point d’un test novateur basé sur la génomique pour détecter la présence de bactéries E. coli génériques et pathogènes pendant la production alimentaire de bœuf. Les bailleurs de fonds prévoient que les travaux de recherche permettront la mise au point de nouvelles méthodes de détection basées sur la génomique pouvant être utilisées dans divers contextes industriels et qui seront également plus sensibles, plus rapides et plus économiques que les technologies actuellement disponibles.

Les critères souhaités pour les nouvelles méthodes de détection ont été élaborés à partir de commentaires de l’industrie concernant divers aspects pratiques et commerciaux, ainsi que de commentaires du gouvernement pour s’assurer que la méthode élaborée respecte les exigences réglementaires. Toutes les demandes ont été examinées par un comité d’évaluation scientifique indépendant composé d’experts scientifiques et de l’industrie.

Chacun des deux projets retenus bénéficiera d’autres subventions, en plus des investissements des bailleurs de fonds, ce qui portera à 1,6 million de dollars l’investissement total sur les 18 mois prévus des projets.

Pour obtenir une entrevue avec les chercheurs ou avec l’agent scientifique en chef de Génome Alberta, veuillez communiquer avec :

Mike Spear
Directeur des communications
Génome Alberta
403-210-5265 (bureau) 
403-813-5843 (cellulaire)
Courriel : mspear@genomealberta.ca
 
Pour obtenir une entrevue avec les principaux bailleurs de fonds, veuillez communiquer avec :

Marie Cusack

Directrice des communications

Alberta Innovates Bio Solutions

780-638-4060 (bureau) 

780-918-4620 (cellulaire)

Courriel : Marie.Cusack@albertainnovates.ca

Andrea Matyas

Génome Canada
Courriel : amatyas@genomecanada.ca

 

Pour obtenir des entrevues au Québec, veuillez communiquer avec :

Éva Kammer

Directrice, Communications

Génome Québec

514 398-0668 poste 206 (bureau)

514 519-6910 (cellulaire)

Courriel : ekammer@genomequebec.com
 

RÉSUMÉ DES PROJETS

Prélèvement et détection rapides d’ECTS dans la viande

La contamination de la viande par des agents pathogènes entraîne des répercussions économiques considérables pour l’industrie de la viande et des répercussions graves sur la santé de la population générale. À l’Université de l’Alberta, Linda Pilarski, Lynn McMullen, Michael Gänzle et Patrick Pilarski collaboreront avec Xianqin Yang du Centre de recherche Lacombe. Ils modifieront une plateforme d’analyse moléculaire actuellement utilisée pour la détection rapide de l’agent pathogène E. coli. Cette nouvelle plateforme nécessitera un minimum d’équipement, pourra être utilisée par le personnel en place et permettra une analyse en moins d’une heure grâce à l’utilisation d’une machine intelligente qui produit les résultats. On adaptera une technologie miniaturisée qui nécessite un minimum d’intervention humaine, afin de concevoir un test viable sur le plan commercial et satisfaisant les exigences des organismes de réglementation en matière de santé. Étant donné que le délai d’exécution rapide des analyses nécessite une méthode de prélèvement plus rapide pour préparer la viande en vue des analyses, l’équipe de recherche Pilarski-McMullen mettra également au point de nouvelles stratégies pour améliorer le prélèvement des échantillons. La vitesse, la capacité et le coût de cette plateforme font qu’elle se prête bien aux analyses sur place effectuées sur une base régulière dans les abattoirs et les usines de transformation de la viande. Cette plateforme réduira le temps et le coût liés à l’identification des bactéries pathogènes pendant la transformation de la viande et dans les produits de viande. Elle aidera à protéger la santé des consommateurs et améliorera les systèmes de salubrité des aliments.

Système pour la détection moléculaire d’ECST prioritaires dans le bœuf au point de transformation

L’objectif du projet STEC7, entrepris par le consortium de recherche réuni par Michel G. Bergeron et Burton W. Blais, est de mettre au point une nouvelle méthode d’analyse permettant la détection de moins de 10 cellules d’E. coli produisant la Shiga-toxine (ECST) et la vérotoxine dans 325 g de bœuf haché ou paré à l’aide de la méthode de réaction en chaîne de la polymérase en temps réel (rtPCR), en moins de huit heures, de telle sorte que les lots de production sans E. coli puissent être commercialisés plus rapidement. Le panel STEC7, composé de sept sérotypes différents d’E. coli, constitue une priorité absolue pour les agences d’inspection des aliments du Canada et des États-Unis.

À cette fin, l’équipe de recherche cherchera à :

·        Améliorer les milieux d’enrichissement actuellement utilisés;

·        Élaborer une méthode de préparation des échantillons compacte et conviviale pour l’industrie afin de récupérer efficacement les cellules d’E. coli dans une culture enrichie dans un délai de six heures;

·        Transférer la suspension de cellules concentrée dans un dispositif fluidique et un appareil automatisé facile à utiliser, mis au point par le laboratoire du chercheur Michel G. Bergeron et maintenant commercialisés par GenePOC Inc. (basée à Québec), capable de détecter les bactéries E. coli cibles en moins d’une heure. L’efficacité, le rendement et la convivialité des méthodes, des outils et de l’appareil de GenePOC seront évalués par les laboratoires d’analyse des aliments du gouvernement fédéral et du secteur privé.

Faits rapides

Relations avec les médias

Nicola Katz
Directrice, Communications
Génome Canada
Cell. : 613-297-0267
nkatz@genomecanada.ca

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