Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Les « omiques » pour boucler la boucle : amendement optimisé à partir de déchets agroalimentaires locaux pour réduire l’empreinte carbone

Facebook
Twitter
Email
LinkedIn

Résultat

Statut

Active

Concurrence

Production bioalimentaire durable et adapté au climat

Centre(s) de génomique

GE3LS

Yes

Chef(s) de projet

Lancement du projet d'exercice financier

2023-2024

Description du projet

L’agriculture, le gaspillage alimentaire et la gestion des déchets génèrent plus de CO2 que l’ensemble des autos, des camions, des trains et des bateaux au Canada. Pour réduire le gaspillage alimentaire et les émissions de gaz à effet de serre (GES), une nouvelle génération d’entrepreneurs mise sur l’économie circulaire pour orienter le secteur agroalimentaire vers les régions urbaines. Inspirés par les écosystèmes naturels, ces entrepreneurs transforment les déchets agroalimentaires récupérés localement en cultivant les champignons, en élevant des insectes comestibles et en décentralisant le compostage. Ils créent ainsi des partenariats gagnant-gagnant qui génèrent des produits adaptés au climat. Les micro-organismes présents dans ces agroécosystèmes influencent la digestibilité des coproduits agroalimentaires, la production de GES et la façon dont les engrais produits améliorent la santé des sols et des cultures. Afin de mieux définir les processus biologiques sous-jacents à la transformation des coproduits agroalimentaires et de diffuser plus largement ces nouvelles pratiques agricoles, l’équipe du projet élaborera une approche intégrée unique. Elle utilisera les technologies « omiques » pour caractériser les principaux consortiums microbiens présents. Elle surveillera leur interaction tout au long de la chaîne de surcyclage des aliments. Elle développera des outils et des modèles de surveillance et d’optimisation de la bioconversion, des bases de données multi-omiques et des collections microbiennes utiles à la mise au point de produits, de souches ou de consortiums microbiens. C’est dans un véritable laboratoire de vie urbaine qu’une grappe de l’économie circulaire sera consolidée, ce qui améliorera la connectivité et l’efficacité de la production agroalimentaire et des sources de protéines de remplacement, tout en atténuant les émissions de GES et l’insécurité alimentaire. Cette approche sera également évolutive et transférable aux régions rurales. Dans la collectivité pilote de Montréal, un détournement de 5 % des déchets éliminerait environ 450 000 tonnes de GES. À l’échelle du Canada, la transformation d’une quantité modérée de déchets agroalimentaires par le compostage décentralisé (10 %), la culture de champignons (5 %) ou la culture d’insectes (5 %) éviterait 220 791 tonnes d’émissions de CO2 et 202 000 tonnes de carbone pourraient être séquestrées dans le sol d’ici 2035. Il en résulterait 71,9 millions de dollars en crédits de carbone, 700 000 $ en revenus de ventes de produits et 36 000 emplois.

 

Facebook
Twitter
Email
LinkedIn