Génome Canada tient la deuxième table ronde des leaders sur l’avenir de la génomique au Canada
La série des tables rondes virtuelles de Génome Canada (23 septembre, 5 octobre, 21 octobre) réunit la communauté canadienne de recherche en génomique, des experts mondiaux et des partenaires clés de l’écosystème national de génomique qui ont en commun de s’intéresser à la formulation des orientations stratégiques de Génome Canada – et celles du pays – pour avoir un impact en génomique. La série inaugure un vaste dialogue sur l’avenir de la génomique au Canada.
Nous sommes aux débuts d’une biorévolution dans laquelle les sciences biologiques et la biotechnologie de pointe transformeront fondamentalement nos vies. Incités par la confluence de la génomique, des mégadonnées, de l’intelligence artificielle (IA), de l’édition génétique et de la biologie de synthèse, nous avons une occasion inégalée de trouver ici même au Canada des solutions biologiques à des problèmes complexes, de stimuler la croissance économique et de faire du Canada un leader mondial du marché dans des domaines clés où le pays possède des atouts et, surtout, de protéger et d’améliorer la vie de la population canadienne.
Cadre des discussions
La deuxième table ronde a donné à la communauté canadienne de recherche en génomique l’occasion de mettre à profit son expertise et ses connaissances pour réfléchir à la question suivante : « Dans quels domaines le Canada possède-t-il des forces et des possibilités importantes en génomique à l’échelle internationale, et quels sont ceux dans lesquels nous pouvons être des chefs de file? » Elle a en outre favorisé la discussion sur les domaines dans lesquels le Canada peut profiter de recoupements entre la génomique et des secteurs connexes de recherche et d’innovation, et sur le moment où nous devrons définir des priorités dans les investissements canadiens en génomique.
Les discussions de la deuxième table ronde ont porté sur les trois questions clés suivantes :
- Quels sont les forces du Canada et les domaines dans lesquels il peut mettre à profit un avantage concurrentiel pour avoir à l’avenir, grâce à la génomique, des impacts au Canada et dans le monde? Dans quels domaines les possibilités exceptionnelles de créer des avantages intersectoriels grâce à la recherche et à l’innovation en génomique se trouvent-elles au Canada?
- Comment pouvons-nous nous assurer de renforcer la position du Canada dans le monde et son avantage concurrentiel dans nos domaines relatifs de force, tout en soutenant le vaste avenir de la génomique au Canada? Dans quels domaines devons-nous fixer des priorités et faire des choix?
- Comment l’accent mis par le Canada sur la recherche et l’innovation futures en génomique peut-il résoudre les besoins diversifiés de la société et mener à des avantages pour la santé, la société et l’économie?
Allocution principale
La professeure Dame Sue Hill, conseillère scientifique en chef pour l’Angleterre et responsable principale de la génomique au National Health Service of England (NHS), a prononcé l’allocution principale pour lancer les discussions du jour. Dame Hill a cité le document intitulé Genome UK : the future of healthcare, qui définit la collaboration de la communauté de la génomique à la mobilisation des progrès les plus récents dans les sciences, la recherche et les technologies génétiques et génomiques au profit des patients. Elle a décrit cinq thèmes de la réussite :
- l’intérêt du gouvernement et des hauts dirigeants en santé
- les études de validation de principe
- les investissements dans l’infrastructure
- la demande des récepteurs de collaborer avec les dirigeants du système
- le demande des utilisateurs d’obtenir des preuves que les usagers des soins de santé en retireront des avantages.
Résumé des dirigeants des séances en petit groupe
Principaux faits saillants des séances en petit groupe
- Génome Canada peut jouer un plus grand rôle pour que la génomique assure la pérennité, sur le plan environnemental, de la croissance économique du Canada.
- Nous devrions étudier non seulement l’adaptation aux changements climatiques (et leur atténuation), mais aussi leur prévention. Nous sommes à un moment charnière pour veiller activement à la prévention.
- Pour accroître l’impact de la génomique au Canada, il est indispensable de surmonter les problèmes liés aux données – en particulier les problèmes liés à la gestion, au stockage, à l’interopérabilité, à l’accès et à l’harmonisation des données.
- L’intégration des données sera indispensable si l’on veut relier les différents secteurs dans les ministères voués à la recherche.
- Le modèle unique de l’Entreprise canadienne de génomique est un moteur important de l’impact de la recherche, tout comme les connaissances et l’expertise approfondies des régions qu’apportent les centres de génomique à l’étude des problèmes nationaux et internationaux. On ne saurait trop insister sur l’importance de la collaboration pancanadienne et intersectorielle pour surmonter les difficultés de la collecte et de l’échange des données.
- La diversité est une immense force pour nous, mais des participants ont également souligné que nous devons nous appuyer sur des projets qui examinent réellement ce concept à l’heure actuelle pour que les projets à venir soient mûrement réfléchis.
- Le Canada ressort comme un chef de file de la collaboration en recherche avec la communauté et l’industrie – un aspect sur lequel nous devons miser.
- Le Canada a l’occasion de renforcer les grandes forces qu’il possède dans le secteur des ressources naturelles, y compris les forces qui ont été alimentées par les investissements de l’Entreprise canadienne de génomique au cours des 20 dernières années. Par exemple, le Canada est un chef de file mondial de la recherche en foresterie qui vise à atténuer les effets des changements climatiques.