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Huit questions aux chercheurs GE3L – Dr Shannon Hagerman

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Shannon Hagerman, Ph. D.
Professeure adjointe, 
l’Université de la Colombie Britannique

  1. Où avez-vous grandi?
    • Mes parents vivaient aux deux extrémités du pays, de sorte que j’ai passé mes étés à faire du canot dans l’Est du pays et l’année scolaire sur la côte Ouest, à Vancouver (C.-B.).
  2. Exception faite de votre emploi actuel, quel a été le meilleur emploi que vous ayez jamais eu?
    • Tous mes emplois en plein air. J’ai planté des arbres pendant trois saisons durant mes études de premier cycle. Malgré les moustiques, la boue et la neige en juin, j’ai adoré ce travail.
  3. Quels sont votre formation universitaire et vos antécédents de recherche? Comment vous ont-ils mené à la recherche GE3LS?
    • J’ai toujours aimé être en forêt et penser en fonction de systèmes interconnectés. J’ai fait un baccalauréat en sciences de l’environnement (avec une pause à mi-parcours pour un voyage en Afrique), puis une maîtrise en écologie forestière. J’ai effectué mes travaux sur le terrain pour ma maîtrise dans la magnifique chaîne Monashee et lorsque s’est présentée la possibilité de travailler dans la région après l’obtention de mon diplôme, au campus qu’on appelle maintenant UBC-Okanagan, je l’ai tout de suite saisie. J’ai aimé ce travail (aussi en tant que biologiste agréée) pendant quelques années, mais au bout d’un certain temps, j’ai eu envie de chercher des réponses à des questions différentes. J’ai voulu mieux comprendre non seulement les liens en écologie forestière, mais aussi les interactions plus larges des sciences, des politiques et de la gestion dans le domaine forestier. Entre autres, mon doctorat et mon travail actuel ont trait aux questions de politique et de gestion liées à la perception et à la gouvernance des risques associés aux nouvelles interventions d’aménagement en conservation et en gestion des ressources, y compris les interventions génomiques dans les forêts. On pourrait dire que j’en suis venue à la recherche GE3LS par des chemins détournés, mais avec le recul, ce parcours a du sens. Note à l’intention des étudiants-chercheurs en herbe : accueillez pleinement votre parcours unique, en particulier chaque petit méandre. Il existe autant de voies vers la recherche que d’aspirants chercheurs!
  4. Comment décririez-vous votre recherche à un groupe d’étudiants canadiens? Pourquoi votre travail est-il important pour ce groupe?
    • Les innovations technologiques susceptibles de modifier les systèmes écologiques et sociaux concernent tous les membres de la société. Le travail de notre équipe GE3LS (que je codirige avec Rob Kozak, Ph. D.) porte sur la perception, par différents groupes, des diverses interventions en aménagement des forêts publiques, compte tenu des changements climatiques, y compris les types de mesures acceptées ou rejetées et les raisons pour lesquelles elles le sont. Au bout du compte, notre travail vise à améliorer la gouvernance des nouveaux risques (comment les décisions sont-elles prises et quelles connaissances examine-t-on?) en suscitant des occasions d’échanger des idées et des connaissances entre les publics, les intervenants et les scientifiques.
  5. Quelles réactions votre recherche a-t-elle suscitées? Quelle influence avez-vous observée?
    • L’influence peut se mesurer de bien des manières. Je pense aux étudiants des études supérieures et aux boursiers de niveau postdoctoral extraordinairement talentueux que notre recherche GE3LS appuie et à laquelle ils contribuent. Je pense aussi à ce que nous apprenons des perceptions des risques par le public et les intervenants, et au soutien que nous avons pu susciter et partager avec nos utilisateurs finaux dans le domaine forestier. Je pense en outre aux nouvelles connaissances que notre travail permet d’acquérir sur la façon dont les gens prennent des décisions au sujet des nouveaux risques qui surgissent dans un monde en évolution rapide.
  6. Quelle est la chose la plus inhabituelle ou la plus inattendue qui vous soit arrivée dans votre travail en tant que chercheuse ou chercheur GE3LS?
    • Je ne sais pas si je le qualifierais d’inhabituel ou d’inattendu, mais l’un des aspects les plus gratifiants de ma carrière comme chercheuse GE3LS est la solide collaboration interdisciplinaire qu’elle me permet de vivre. D’après mon expérience dans le projet CoAdapTree (dirigé par Sally Aitken, Ph. D.), cette collaboration a été multipartite. Je veux dire par là que l’échange interdisciplinaire de connaissances s’est vécu à l’intérieur de notre équipe GE3LS, entre les chercheurs GE3LS et les chercheurs en génomique, et entre l’équipe GE3LS et les utilisateurs finaux. Ces collaborations ont mené à des connaissances nouvelles et parfois inattendues pour comprendre les transformations socio-écologiques que peuvent engendrer les technologies génomiques.
  7. À votre avis, quel est le plus grand enjeu de la génomique au cours de la prochaine décennie?
    • Deux enjeux me viennent à l’esprit de mon point de vue de spécialiste interdisciplinaire des sciences sociales. Le premier se résume à la nécessité d’élargir l’éventail des connaissances en sciences humaines et sociales appliquées à la génomique pour mieux comprendre les valeurs plurielles, les connaissances contestées, l’équité et les compromis qu’engendrent les nouvelles technologies. Un deuxième enjeu a trait au besoin constant d’approfondir l’engagement respectueux des communautés autochtones de façon à favoriser la réciprocité et à répondre aux questions et aux préoccupations qu’elles expriment. Bref, ces deux enjeux tournent autour des meilleurs moyens à prendre pour faire entendre plus de voix, apporter plus de visions du monde et de types de connaissances dans les discussions.
  8. En dernier lieu, nous allons tous nous retrouver plus tard à un karaoké. Quelle chanson chanterez-vous et pourquoi?
    • J’ai grandi dans les années 1970 et 1980. Donc, Heart of Glass de Blondie.

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Relations avec les médias

Nicola Katz
Directrice, Communications
Génome Canada
Cell. : 613-297-0267
nkatz@genomecanada.ca

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