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Comité permanent de la science et de la recherche de la Chambre des communes – Allocution de Rob Annan, Ph. D., président et chef de la direction, Génome Canada

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Comité permanent de la science et de la recherche de la Chambre des communes

Étude des meilleurs talents, de la recherche et de l’innovation

19 mai 2022
Réunion no 13 SRSR
18 h 30 – 21 h 30 (HAE)

Introduction

  • Je me joins à vous depuis Ottawa, sur les terres traditionnelles non cédées du peuple algonquin Anishinaabe.
  • Je suis heureux de revenir devant le Comité, en compagnie de ma collègue Pari Johnston, pour discuter de ce sujet important auquel nous pensons constamment à Génome Canada.
  • Nous représentons l’organisme national sans but lucratif qui investit dans les talents, la recherche et l’innovation en génomique afin de concevoir et de déployer des solutions aux grands défis que doit relever le Canada dans les domaines de la santé, de l’action climatique et de la sécurité alimentaire.
  • Nous travaillons en collaboration avec un réseau pancanadien de six centres de génomique régionaux afin d’harmoniser la participation des établissements universitaires, des hôpitaux, des gouvernements et de l’industrie à des projets communs de recherche à grande échelle sur lesquels repose l’innovation en sciences de la vie.

NOS ANTÉCÉDENTS EN MATIÈRE DE TALENTS

  • Génome Canada investit depuis 20 ans dans les chercheurs et les stagiaires canadiens en génomique et dans les sciences biologiques connexes.
  • Je rappelle brièvement que la génomique décrit la science de l’information génétique : le code numérique sur lequel sont fondées toutes les sciences de la vie. L’information génétique est le langage des systèmes vivants et il sous-tend tout ce que nous faisons, depuis la mise au point de vaccins jusqu’aux traitements contre le cancer, depuis l’agriculture jusqu’à la surveillance de l’environnement.
  • Nous sommes très fiers du rôle que nous avons joué au Canada en jetant les bases de recherches, de technologies et de traitements formidables en sciences de la vie, qui ont été déployés avant et pendant la COVID-19 et qui continueront d’appuyer des travaux importants dans les domaines de l’innovation en santé, en sécurité alimentaire et en action climatique.
  • En effet, les technologies et les outils mis au point aujourd’hui changeront notre monde au cours des 20 prochaines années, comme l’a fait la révolution numérique ces 20 dernières années.
  • En même temps, nous devons veiller à former de futurs innovateurs, chercheurs et travailleurs.
  • Nous devons aussi veiller à ce qu’il y ait autant de jeunes gens formés pour travailler avec le code biologique qu’il y en a pour le code numérique. Ce sont ces jeunes qui créeront l’innovation en soins de santé, en agriculture et en agroalimentaire, de même qu’en biofabrication durable.
  • À Génome Canada, nous prenons la formation au sérieux.
  • Depuis 2000, nous avons soutenu quelque 6 000 stagiaires dans le cadre de nos programmes de recherche. Les premiers stagiaires sont maintenant des piliers de l’écosystème canadien de la génomique — nos chercheurs, nos techniciens et nos entrepreneurs.
  • Nos projets de recherche ne se limitent pas aux laboratoires universitaires : nous appuyons la recherche appliquée à laquelle participe l’utilisateur final (industrie ou autre) pour que les étudiants apprennent à transformer les idées en impacts.
  • Nous sommes fiers que nos projets aient mené à la création de plus de 100 entreprises en démarrage, dont un grand nombre ont été lancées par ou avec des stagiaires qui participaient à ces projets.
  • Il nous faut cependant plus de personnes formées ou perfectionnées dans ce domaine pour répondre à la demande future. Ces personnes doivent aussi posséder les compétences nécessaires pour créer et utiliser les outils de l’avenir, analyser des données et donner suite aux idées d’action pour relever nos plus grands défis.

LES TROIS « i » DU DÉVELOPPEMENT DES TALENTS FUTURS

  • Comme je l’ai dit précédemment, Génome Canada prend au sérieux la question des talents. Notre stratégie à cet égard s’appelle d’ailleurs la stratégie des trois « I ». À mon avis, nous pouvons ici tirer des leçons qui peuvent s’appliquer aux stratégies axées sur les talents en recherche en général.
  • Premièrement, nous agissons de manière de plus en plus INTENTIONNELLE.
    • Nous sommes fiers de soutenir depuis toujours les étudiants. Traditionnellement, nous avons laissé ce soutien s’inscrire naturellement dans notre stratégie de recherche. Maintenant, nous agissons de manière intentionnelle en créant une stratégie en matière de talents rattachée à des résultats précis.
    • Nous parlons directement à l’industrie et à d’autres utilisateurs finaux pour comprendre les besoins et les possibilités. Nous incluons des initiatives particulières pour renforcer les capacités et la formation dans nos possibilités de recherche avec des partenaires de l’écosystème comme adMare.
  • Deuxièmement, nous croyons que les talents doivent être INTERDISCIPLINAIRES.
    • À Génome Canada, nous mettons en œuvre une approche axée sur les défis pour résoudre les grands problèmes. Des équipes interdisciplinaires de chercheurs, y compris des spécialistes des sciences sociales, participent à tous nos projets.
    • La génomique fait appel à des technologies de pointe, mais pour que sa mise en œuvre soit efficace, il faut aussi comprendre ses répercussions économiques, environnementales, éthiques, légales et sociales — le fonctionnement de la génomique dans la société.
    • Nous finançons la recherche et les stagiaires dans tous ces domaines et nous collaborons avec les partenaires de l’écosystème comme Mitacs pour soutenir les possibilités de jumelage des compétences en recherche et de l’apprentissage intégré au travail.
  • Troisièmement, nous croyons que les talents doivent être INCLUSIFS.
    • Par le passé, la communauté des chercheurs n’a pas soutenu une population diversifiée et représentative de stagiaires. Cette lacune limite notre pépinière d’idées et rétrécit la portée de l’innovation possible.
    • Nous devons diversifier le bassin de talents au Canada et veiller à ce que les étudiants issus de milieux divers puissent contribuer à l’avancement de nos travaux.
    • Nous devons notamment élaborer de nouveaux modèles de participation des stagiaires d’origine autochtone. Il sera essentiel pour nous de soutenir leur leadership afin de corriger les inégalités et les injustices dont ont été victimes les Premières Nations, les Inuits et les Métis du Canada, en particulier en médecine et en recherche génétique.
    • Nous sommes fiers d’appuyer le programme des stages d’été en génomique pour les Autochtones — SING Canada. Dirigé par la University of Alberta, ce programme est conçu pour renforcer les capacités des Autochtones et la connaissance de la génomique chez les étudiants de premier, de deuxième et de troisième cycle, les étudiants de niveau postdoctoral et les boursiers communautaires provenant des collectivités des Premières Nations, des Inuits et des Métis partout au Canada.

Conclusion

  • En conclusion, il est évident que le Canada a besoin d’une stratégie de compétences en sciences de la vie qui fera partie de notre impératif de recherche et d’innovation. Les besoins et les possibilités sont immenses, car la révolution des sciences de la vie est toujours en marche.
  • Nous sommes fiers d’appuyer la formation de base en génomique — le « code numérique » de la biologie — et nous tenons à collaborer avec ce Comité et d’autres intervenants canadiens pour nous assurer d’avoir les outils nécessaires pour relever les défis d’aujourd’hui et saisir les possibilités de demain. Il reste tant à faire.
  • Je vous remercie.

Faits rapides

Relations avec les médias

Nicola Katz
Directrice, Communications
Génome Canada
Cell. : 613-297-0267
nkatz@genomecanada.ca

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