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Nouveaux outils de diagnostic rapide pour la greffe de poumon : les sciences en « omique » au chevet des malades
Generating solutions
Status
Competition
Genome Centre(s)
GE3LS
Project Leader(s)
- Shaf Keshavjee,
- University of Toronto
- Thomas Hartnett,
- United Therapeutics (Lung Bioengineering Inc.)
Fiscal Year Project Launched
Project Description
Un nombre considérable de patients en attente d’une greffe de poumon meurent par manque de donneurs dont les organes peuvent servir à la transplantation. Une approche génomique proposée pour l’évaluation des poumons des donneurs pourrait maintenant sauver des milliers de vies tout en réduisant les coûts des soins de santé.
Le projet, dirigé par le Dr Shaf Keshavjee du Réseau universitaire de la santé de l’Université de Toronto, en collaboration avec l’entreprise biotechnologique américaine Lung Bioengineering Inc., filiale d’United Therapeutics Corp., vise à mettre au point un test diagnostique basé sur la génomique pour déterminer si le poumon provenant d’un donneur répond aux exigences de la transplantation. Pour le moment, cette évaluation est fondée sur des évaluations physiologiques seulement. Pour cette raison, moins de 15 % des poumons, les plus en santé, sont jugés aptes à la transplantation, ce qui laisse d’innombrables poumons « marginaux » inutilisés qui pourraient aussi sauver des vies. Une analyse fondée sur la génomique pourrait accroître le pourcentage de poumons aptes à la transplantation à près de 50 %, ce qui ferait du coup augmenter le nombre de patients qui reçoivent cette intervention vitale. Au moyen de trousses de test diagnostique, les conditions des poumons de donneurs pourraient être surveillées avec précision par des analyses des biomarqueurs. Des biomarqueurs qui peuvent prédire la qualité des poumons ont déjà été isolés sous la direction du Dr Keshavjee. Grâce à ces résultats, cette nouvelle initiative aboutira à la création d’outils de diagnostic rapide qui pourraient être utilisés dans les centres où se pratiquent des greffes partout dans le monde.
La première greffe de poumon réussie en clinique dans le monde a eu lieu à l’Hôpital général de Toronto en 1983. Le projet de génomique d’aujourd’hui pourrait contribuer à renforcer encore plus le leadership mondial du Canada dans ce secteur médical de haute technologie. L’initiative peut également réduire le fardeau économique pour le système de santé canadien, tout en améliorant la qualité de vie générale des patients qui reçoivent une greffe du poumon.
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