Home / Diagnostics de deuxième génération : Analyses fondées sur la technique iMALDI visant à surveiller l’activité protéique pour améliorer la sélection des patients pouvant recevoir des inhibiteurs de l’Akt dans le cadre d’un traitement anticancéreux
Diagnostics de deuxième génération : Analyses fondées sur la technique iMALDI visant à surveiller l’activité protéique pour améliorer la sélection des patients pouvant recevoir des inhibiteurs de l’Akt dans le cadre d’un traitement anticancéreux
Generating solutions
Status
Competition
Genome Centre(s)
GE3LS
Project Leader(s)
- Christoph Borchers,
- Université de Victoria / Université McGill
- Gerald Batist,
- Jewish General Hospital, McGill University
Fiscal Year Project Launched
Project Description
Selon les récentes découvertes, le cancer n’est pas une maladie monolithique, contrairement à ce qu’on croyait autrefois. En fait, la plupart des types de cancer se divisent en de nombreux sous-types, chacun d’eux portant sa propre signature moléculaire distincte. Dans certains cas, cette signature moléculaire détermine si un traitement médicamenteux donné s’avérera efficace ou non.
AstraZeneca procède au développement clinique d’un médicament anticancéreux, l’AZD5363, qui, d’après les analyses, interrompt la croissance des cellules tumorales en inhibant une protéine appelée Akt. AstraZeneca et la communauté clinique veulent comprendre avec plus d’exactitude quels patients sont les plus susceptibles de bien répondre à ce médicament et mènent des travaux exploratoire sur les tissus tumoraux et le sang pour le déterminer. La nouvelle technologie conçue par Christoph Borchers, Ph. D., appelée immuno-MALDI (iMALDI), utilise les anticorps et la spectrométrie de masse pour surveiller les formes multiples de la protéine Akt au moyen d’une seule analyse. Les essais cliniques en cours de l’AZD5363 donnent la possibilité de valider l’iMALDI et la protéomique dans des échantillons provenant de patients ayant des mutations de la voie de la kinase PI3/Akt et de vérifier la concordance de l’iMALDi et d’autres types d’essais des mutations pour connaître les signatures moléculaires.
Si iMALDI démontre son utilité clinique, le test pourrait servir à cibler les patients ayant des types spécifiques d’activation des protéines et des voies pour enrichir les essais cliniques en y ajoutant ceux qui seront les plus susceptibles de bénéficier du traitement à l’essai et à déterminer lesquels répondront le mieux aux inhibiteurs de l’Akt, une fois approuvé. S’il est fructueux, ce projet pourrait mener à la mise au point d’un test diagnostique qui sera commercialisé par MRO Proteomis Inc., situé à Victoria.
La capacité d’utiliser les tests protéomiques comme iMAldi pour cibler les patients les plus susceptibles de répondre à un traitement donné permettra également d’attirer au Canada des investissements biopharmaceutiques de millions de dollars pour poursuivre les recherches sur les biomarqueurs protéiques.