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Approche intégrée pour améliorer la résistance du blé dur à la fusariose de l’épi

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Generating solutions

Status

Active

Competition

Regional Priorities Partnership Program (RP3)

Genome Centre(s)

GE3LS

No

Project Leader(s)

Fiscal Year Project Launched

2019-2020

Project Description

Le ministère de l’Agriculture de la Saskatchewan juge que la fusariose de l’épi présente une menace importante pour la production et l’exportation de blé de force roux de l’Ouest canadien. En collaboration avec le Fonds de développement pour l’agriculture de la Saskatchewan et la Commission du développement du blé de la Saskatchewan, Genome Prairie a établi que l’identification de nouvelles sources de résistance à la fusariose de l’épi et le développement de germoplasme avec des gènes de résistance empilés représentent une occasion stratégique importante. Le blé de force roux de l’Ouest canadien arrive au deuxième rang du blé cultivé au Canada. Quinze pour cent des terres est consacré à sa culture, ce qui représentait environ 6 millions d’acres en 2016. La fusariose de l’épi est devenue très répandue dans les régions de l’Ouest canadien où l’on cultive le blé dur (Triticum turgidum L. ssp. durum). Les dommages causés par la fusariose de l’épi sont préjudiciables car ils réduisent le rendement et affectent la qualité des grains. Les pertes annuelles attribuées à la fusariose de l’épi pour les agriculteurs de la Saskatchewan atteignent des centaines de millions de dollars dans les années d’épidémie telles que celle de 2016. Les techniques génétiques modernes permettent de cartographier les gènes de résistance sur les régions des chromosomes et de développer des marqueurs étroitement associés. Les sources de résistance à la fusariose de l’épi ont été identifiées par la sélection de lignées et de cultivars traditionnels de blé dur provenant de la banque de gènes et de collaborateurs à l’étranger. La cartographie de ces diverses sources de résistance et le développement de marqueurs facilitant le travail des sélectionneurs permettront d’empiler systématiquement les gènes de résistance dans un contexte commun. En améliorant la résistance génétique du blé dur à la fusariose de l’épi et au déoxynivalénol (DON), les transformateurs de blé répondront aux normes internationales de sécurité alimentaire pour les consommateurs, ce qui stabilisera la rentabilité et la durabilité de l’industrie du blé dur ainsi que la position du Canada dans le commerce international des céréales.

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